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Tout savoir sur la vie d'au pair aux USA

20 novembre 2024 par
Ombeline Tuffier

Dans cet article, nous allons aborder plusieurs sujets. Voici le sommaire :

Vie quotidienne d’un au pair

  • Tâches principales : Soins aux enfants, aide ménagère légère, soutien scolaire.
  • Horaires de travail et temps libre : Exemple de planning type, importance de la communication avec la famille.
  • Gestion des difficultés : Conseils pour résoudre les conflits, comprendre les attentes.

Vie quotidienne aux États-Unis

Conduite aux États-Unis

  •   Les différences de conduite: Adapter sa conduite aux règles américaines (par exemple, tourner à droite au feu rouge, limitations de vitesse, routes larges).
  •   Permis de conduire: Informations sur la validité du permis international ou besoin d'un permis américain selon les États

Habitudes alimentaires

  •    Découvrez la nourriture américain : Comprendre les habitudes alimentaires américaines, souvent différentes en termes de quantité, style de repas et horaires.
  •   Spécificités de la cuisine américaine : Découvrir des plats typiques et s'adapter aux ingrédients locaux. Possible besoin d'acheter des produits européens spécifiques en épicerie internationale.
  •   Préférences et restrictions: Communiquer ses préférences, restrictions alimentaires, ou exigences personnelles (comme des régimes sans gluten ou végétarien) avec la famille d’accueil.

Taxes aux États-Unis

  • Obligations fiscales de l’au pair: Explications sur la responsabilité de déclarer ses revenus au pair aux États-Unis.
  • Ressources pour la déclaration: Se renseigner auprès de l’agence ou d’autres au pairs, utiliser des services en ligne ou bénéficier d’un soutien pour la déclaration.
  • Prévoir une épargne pour les impôts: Conseils sur la planification budgétaire pour préparer le paiement des taxes en fin d'année.

Expériences 

  • rematch : Parle des raisons qui peuvent mener au rematch, du processus, et comment gérer la transition.
  • l’extension du séjour : Explique les démarches pour prolonger son année au pair aux États-Unis, avec des conseils d’anciens au pairs.
  • Les crédits éducatifs : explication sur les crédits éducatifs obligatoires, les options pour les obtenir et des exemples de cours populaires.

Bonus

  • Envoie de colis : Comment envoyer des colis des USA vers la France

Vie quotidienne d’un au pair

  • Tâches principales : Soins aux enfants, aide ménagère légère, soutien scolaire.
  • Horaires de travail et temps libre : Exemple de planning type, importance de la communication avec la famille.
  • Gestion des difficultés : Conseils pour résoudre les conflits, comprendre les attentes.

Les principales responsabilités des au pairs concernent les enfants. Cela inclut préparer leur petit-déjeuner, les habiller, les préparer pour l'école, faire les lunchboxes, les accompagner et aller les chercher à l'école, jouer avec eux, et organiser des activités ludiques. Le soir, il faut préparer le dîner, leur donner un bain (sachant qu'aux États-Unis, les enfants ne sont souvent pas lavé tous les jours, mais plutôt une fois par semaine ou selon les besoins, même après le sport), puis les mettre au lit. 


Les tâches ménagères se limitent aux affaires des enfants : faire leur vaisselle (ainsi que la vôtre), laver leur linge, ranger leurs chambres, la salle de jeux et leurs affaires. En aucun cas, vous ne devez vous occuper des affaires des parents, des grands-parents ou des animaux de la maison, sauf si un accord est établi, que vous êtes rémunéré pour cela, et que vous êtes d’accord. Les parents ne doivent en aucun cas vous forcer à vous occuper des animaux si vous ne le souhaitez pas. Par exemple, si les parents partent en vacances sans vous et choisissent de laisser le chien à la maison, ils ne peuvent pas vous obliger à le garder ni compter ces jours comme des jours de congé déduits de vos deux semaines de vacances. 


En outre, la famille doit soit vous laisser un budget pour les courses, soit remplir le réfrigérateur avant de partir. Il n’est pas de votre responsabilité de payer les courses lorsqu'ils vous laissent seule à la maison pendant leurs vacances.

Le planning des au pairs varie selon les besoins de chaque famille. Certaines familles ont besoin d’aide en soirée jusqu’à 21 h et le week-end, tandis que d'autres ont besoin d'une présence en journée avec des soirées et week-ends libres, ou encore de quelques heures le matin et le soir.


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Dans ma première famille, j’avais un emploi du temps fixe : je travaillais 45 heures par semaine (le maximum autorisé), avec des journées de 9 heures (limite de 10 heures par jour). Je bénéficiais de tous mes week-ends de repos, même si les familles peuvent, en tant que contrat au pair, demander de travailler tous les week-ends, mais elles doivent en laisser un libre chaque mois (ce que je déconseille, car cela limite les possibilités de voyage et peut nuire à l’expérience).


Mon emploi du temps était de 8 h 30 à 17 h 30, avec des responsabilités comme le petit-déjeuner, l’habillage et les activités avec les enfants. À 11 h, nous déjeunions, car l’aîné allait à l’école de 12 h 45 à 15 h 30 (équivalent de la grande section en France). L’école était à 15 minutes à pied ou à 5 minutes en voiture. Après avoir déposé l’aîné, je m’occupais de la plus petite, qui allait à l’école espagnole deux fois par semaine (mardi et jeudi, de 9 h à 12 h). Les horaires différents de chaque enfant rendaient les journées intenses, et les 45 heures par semaine devenaient épuisantes. Gérer les enfants demande une vigilance constante et peut être mentalement fatiguant. Mes hosts appréciaient me faire travailler le maximum d'heures autorisées. Par exemple, lorsque mes deux enfants allaient à l'école le jeudi matin de 9 h à 12 h, j'étais en pause, mais le soir, ils aimaient bien sortir et me faire travailler jusqu'à 21 h pour compenser le fait que je n'avais pas travaillé le matin.


Dans ma deuxième famille, mon emploi du temps est plus léger avec environ 30 heures par semaine. Le lundi, mercredi et vendredi, je commence de 6 h30 à 8h30 pour emmener le plus petit à l’école, tandis que les parents déposent les deux plus grands au bus. Ensuite, je récupère le plus petit à 12 h, nous déjeunons, et il fait la sieste jusqu’à 14 h 30. Je récupère les plus grands à l’arrêt de bus et termine à 16 h. Les mardis et jeudis, le plus petit ne va pas à l’école et je m’occupe de lui de 6 h 30 à 16 h. Heureusement, il fait la sieste et les grands-parents viennent souvent, ce qui rend la journée agréable et rapide.


Quand les enfants n’ont pas école, je planifie des journées avec une amie au pair ayant deux enfants proches des miens en âge : nous organisons des sorties au musée, à la bibliothèque, et déjeunons ensemble, ce qui remplit bien les journées !

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Être au pair implique parfois de gérer des désaccords ou des malentendus avec la famille d’accueil. La clé pour résoudre les conflits est d’établir une communication ouverte et respectueuse. Dès le début, il est important de clarifier les attentes : posez des questions précises sur les horaires, les tâches et les limites à respecter. Si un problème survient, prenez le temps de discuter calmement pour exprimer vos ressentis sans jugement. Restez à l’écoute des besoins de la famille et soyez prêt à faire preuve de flexibilité. Établir des moments réguliers pour faire le point peut aussi aider à prévenir les tensions en s’assurant que tout le monde est satisfait et à l’aise dans ses rôles. En cas de conflit persistant, vous pouvez aussi demander l’aide de votre agence, qui peut jouer un rôle de médiateur et vous guider dans la recherche d’une solution. Nous avons sur place une personne dédiée, appelée LCC (Local Childcare Consultant), qui est là pour nous aider en cas de problème ou de question. Vous ferez partie d’un groupe WhatsApp avec d’autres au pairs, où vous recevrez des informations sur les prochains meetings (des rencontres organisées avec les autres au pairs du groupe pour des activités). Si vous rencontrez des difficultés avec la famille et n’osez pas en discuter directement avec eux, vous pouvez vous tourner vers votre LCC pour obtenir des conseils ou de l’aide. Certaines LCC prennent davantage le parti des familles, car ces dernières sont souvent considérées comme prioritaires. Personnellement, je n’ai jamais eu de problème avec mes LCC, donc je ne peux pas témoigner à ce sujet, mais des amis ont eu des expériences où la LCC trouvait toujours des excuses aux familles malgré leurs soucis.

rangements jouets enfants

Vie quotidienne aux États-Unis

Conduite aux États-Unis

  •   Les différences de conduite: Adapter sa conduite aux règles américaines (par exemple, tourner à droite au feu rouge, limitations de vitesse, routes larges).
  •   Permis de conduire: Informations sur la validité du permis international ou besoin d'un permis américain selon les États

Habitudes alimentaires

  •    Découvrez la nourriture américain : Comprendre les habitudes alimentaires américaines, souvent différentes en termes de quantité, style de repas et horaires.
  •   Spécificités de la cuisine américaine : Découvrir des plats typiques et s'adapter aux ingrédients locaux. Possible besoin d'acheter des produits européens spécifiques en épicerie internationale.
  •   Préférences et restrictions: Communiquer ses préférences, restrictions alimentaires, ou exigences personnelles (comme des régimes sans gluten ou végétarien) avec la famille d’accueil.

Taxes aux États-Unis

  •   Obligations fiscales de l’au pair: Explications sur la responsabilité de déclarer ses revenus au pair aux États-Unis.
  •    Ressources pour la déclaration: Se renseigner auprès de l’agence ou d’autres au pairs, utiliser des services en ligne ou bénéficier d’un soutien pour la déclaration.
  •   Prévoir une épargne pour les impôts: Conseils sur la planification budgétaire pour préparer le paiement des taxes en fin d'année.

Conduire aux USA : 

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Lors de ma première année aux États-Unis, je n'ai pas passé le permis américain, car mon permis international était valide pendant un an dans mon état, la Pennsylvanie. Cependant, pour ma deuxième année, j'ai dû passer le permis américain, et je vais vous partager mon expérience, car le processus varie d'un état à l'autre.


Dans le Nouveau-Mexique, j'ai dû passer trois tests, mais rien de très compliqué. Le premier test concerne l'alcoolémie au volant. Il n'est disponible qu'en anglais, mais nous pouvons apporter des notes et des documents pour répondre aux questions. Le deuxième test, qui porte sur le code de la route, peut être passé en français et les questions sont assez simples. Enfin, le dernier test consiste en une épreuve de conduite de 10 minutes avec un examinateur.


Mes hôtes ont payé pour mon permis, mais si la famille ne prend pas en charge ces frais, cela représente un budget assez conséquent. Pour ma part, j'ai payé $25 de ma poche pour le test en ligne sur l'alcoolémie, que j'ai passé sur mon téléphone, avec tous les documents nécessaires. Lors de l'examen, mes hôtes ont payé $40 pour le test d'alcoolémie, puis encore $40 pour le test du code de la route. Si l’on échoue, il faut repasser le test, ce qui coûte $40 à chaque fois. Ensuite, ils ont payé $60 pour l'épreuve de conduite, et enfin, $75 pour obtenir mon permis. En tout, le coût total était de $240 pour un permis valable 4 ans. Et je suis française, donc j'ai eu la procédure la plus simple !

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En ce qui concerne la conduite aux États-Unis, préparez-vous à rencontrer des comportements de conduite parfois surprenants. Les Américains doublent souvent par la droite ou la gauche, et ils ne se rabattent pas à droite lorsqu’ils ne roulent pas. Il n’y a pas de priorité à droite ici, ce qui peut être un avantage. Les routes sont souvent dotées de feux rouges et de stops, mais il y a peu de ronds-points, et les rares qu’il y a sont mal maîtrisés par les conducteurs. En résumé, les Américains conduisent souvent de manière égoïste : sur une voie multiple, ils n’hésitent pas à se rabattre juste devant vous sans clignotant ni respecter la distance de sécurité.


Une particularité à savoir : vous pouvez tourner à droite aux feux rouges, à condition qu'il n’y ait pas de panneau d’interdiction et qu’aucune voiture n’arrive par la gauche. Si vous hésitez, vous pouvez attendre le feu vert, c’est ce que je faisais au début par prudence. Mais si vous êtes klaxonné, cela signifie que vous pouvez y aller ! Et préparez-vous à entendre des klaxons, surtout si le feu est vert depuis quelques secondes et que vous n’avez pas bougé. C’est assez courant, et il faut s’habituer à ces petits "incidents".


Il y a bien des limitations de vitesse aux États-Unis, mais elles sont souvent peu respectées, surtout par rapport à la France, car il y a peu de radars automatiques. Les seuls "radars" possibles sont les policiers postés sur le bord de la route avec des jumelles radar. Cependant, ils n'arrêtent que les conducteurs en excès de vitesse flagrant. Par exemple, il m'est arrivé de croiser plusieurs fois des policiers en roulant 10 km/h au-dessus de la limite sur une voie rapide, et ils ne m’ont jamais arrêtée. Vous pouvez également trouver quelques radars fixes dans les villes, mais c’est assez rare. Vous risquez une amende si vous dépassez de plus de 10 miles la limite de vitesse autorisée. Par exemple, si la limite est de 55 miles par heure, rouler à 64 miles est généralement toléré, mais à 70 miles, vous recevrez une amende. C'est pour cela que beaucoup d'Américains roulent vite.


En revanche, il y a des moments où les limitations sont strictement respectées, notamment aux abords des écoles. La limite y est souvent de 15 miles par heure, et il est impératif de la respecter. Tout le monde le fait, car les amendes sont sévères si on se fait arrêter : j'ai entendu parler d’une au pair qui a payé $250  pour avoir dépassé la limite de 15 miles devant une école.


Il est également crucial de faire attention aux bus scolaires jaunes. Lorsqu’un bus s’arrête, il active ses feux clignotants et un panneau "STOP" sort du côté du bus. Dans ce cas, il faut impérativement s’arrêter derrière le bus et ne pas le doubler. Doubler un bus scolaire en arrêt est passible d'une forte amende. Lors de mes débuts, j'ai oublié cette règle une fois, car en France on peut doubler les bus scolaires. J’ai eu de la chance de ne pas recevoir d’amende, mais soyez vigilants !


En fin de compte, la conduite aux États-Unis est assez simple à appréhender. Les routes, les places de parking et les drives sont tous aménagés pour les voitures, et en particulier pour les grosses voitures comme les pick-ups, car les petites voitures comme les Twingo n’existent pas vraiment ici ! Vous allez rapidement vous y habituer, même si cela demande un peu de temps au début.

Sur la photo, c'est la voiture que j'avais chez mon ancienne famille d'accueil. C'est une des plus petites voitures aux États-Unis, souvent utilisée par les jeunes conducteurs.

Habitudes alimentaires :


La cuisine américaine n’a pas la meilleure réputation gastronomique, et cela se comprend parfois. Même si les fast-foods, les hamburgers et les hot-dogs sont omniprésents, ils sont moins nombreux que ce que l’on pourrait imaginer. Cependant, la nourriture est vraiment différente de celle de la France. Par exemple, les pommes ici sont ultra-brillantes, et la première famille avec qui j'étais a gardé des tomates pendant un mois sans qu’elles ne pourrissent ! De plus, j’ai remarqué que je pouvais manger moins de fruits et légumes sans sentir de gros effets sur ma digestion, alors qu’en France, cela aurait été impensable.


La viande est également très abordable ici, mais le goût n’est pas le même : l’agneau, par exemple, a un goût beaucoup moins prononcé. Côté sucreries, je n’ai pas trouvé de bonbons qui me plaisent autant qu’en France. Les KitKat, Twix et Mars n’ont pas du tout le même goût, et ça reste un mystère pour moi ! Quant au thé glacé, impossible de trouver l’équivalent de l’Ice Tea de chez nous : ici, c’est soit ultra sucré, soit pas sucré du tout.


Les produits laitiers sont également plus chers : environ 5 $ pour un pack de 4 yaourts. Et le fromage… c’est tout un sujet ! Le fromage de chèvre, par exemple, n’a rien à voir avec ce qu’on connaît : ici, c’est souvent une pâte crémeuse sans la saveur prononcée du vrai chèvre. Côté charcuterie, je me suis aussi sentie un peu perdue. Le saucisson n’existe pas vraiment, ou bien il est mou et sans goût, et le jambon de Bayonne est tellement salé qu’il en devient presque immangeable.


En conclusion, si vous venez aux États-Unis, je vous conseille d’apporter des produits bien français dans vos bagages comme vos sucreries et snacks préférés pour ne pas trop regretter les saveurs de chez nous ! Et mangez du pain, du fromage, de la vraie charcuterie et de bon petits plats français avant de partir !

céréale usa

Le rayon des céréales

rayon usa chips

Le rayon des chips

boisson rayon usa

Le rayon des boissons

pommes usa

Les pommes qui brillent

brie fromage usa

Brie 453g

$9.78

croissants

"Croissants"

croissant

"Croissants confiture"

viande

Boeuf "Rump Roast" 450g

$17.47

Les Américains ont des habitudes de repas différentes. Par exemple, les Américains mangent souvent salé au petit déjeuner : œufs, bacon, toasts, etc. Personnellement, j’aime beaucoup ce type de repas, donc cela ne me dérange pas. Cependant, je sais que certains Français préfèrent un petit déjeuner sucré avec leurs céréales ! De plus, certains ne prennent pas de vrai déjeuner ou se contentent de grignoter. Attendez-vous aussi à dîner très tôt. Mes anciens hôtes dînaient entre 18h30 et 19h30, mais ma famille actuelle mange entre 17h et 18h, ce qui signifie qu'il n’y a plus de goûter à 16h !


Chaque État a sa spécialité culinaire. Par exemple, à Philadelphie, c'est le Philly Cheese Steak : un sandwich composé de cheddar, de steak haché, d'oignons, de crème et de poivrons verts. À Albuquerque, le piment (chili pepper) est à l'honneur. Je vous mets deux photos trouvées sur internet pour illustrer ces spécialités locales.

Lorsqu’on devient au pair, il est essentiel de communiquer ses préférences et restrictions alimentaires à la famille d’accueil dès les premiers échanges. Ces discussions permettent d’éviter des malentendus et d'assurer une bonne intégration dans la routine alimentaire de la famille. Par exemple, si vous avez des exigences spécifiques, comme un régime sans gluten, végétarien, ou encore des allergies alimentaires,  il est important d'en informer la famille pour qu'ils puissent s’organiser en conséquence et savoir s’ils sont prêts à répondre à ces besoins.


Les familles américaines ont souvent des habitudes alimentaires qui peuvent différer de ce à quoi vous êtes habitué(e), tant en termes de repas quotidiens que de types d’aliments consommés. En abordant vos besoins dès le départ, vous pourrez aussi adapter vos attentes. Vous pourriez par exemple découvrir des alternatives intéressantes ou des produits que vous n’aviez pas envisagés dans votre propre régime.


N'hésitez pas non plus à proposer d’aider à la préparation des repas pour contribuer et apporter une touche de vos propres habitudes ou recettes. C’est une excellente manière de partager votre culture tout en respectant les préférences de chacun.

Taxes aux États-Unis pour les Au Pairs :


En tant qu'au pair aux États-Unis, il est important de connaître vos obligations fiscales. Bien que vous soyez ici pour une expérience culturelle, vous avez la responsabilité de déclarer vos revenus perçus en tant qu’au pair. En effet, même si le montant peut sembler modeste, l’Internal Revenue Service (IRS) considère que les au pairs doivent déclarer leurs gains et potentiellement payer des taxes en fin d'année.


Ressources pour faire votre déclaration

Heureusement, vous n’êtes pas seul(e) pour gérer cette démarche. La plupart des agences d’au pair fournissent des informations et des guides pour aider dans le processus de déclaration. Vous pouvez également consulter d'autres au pairs qui sont passés par là, ou utiliser des services en ligne comme TurboTax ou H&R Block qui simplifient les démarches. De plus votre LCC va vous accompagner et vous pouves même demander à vos hosts parents pour vous aider. 


Prévoir une épargne pour les impôts

Puisque le montant des impôts dus dépend de vos revenus totaux, (Pour un an, nous devons payer environ $1000, si vos hosts déclarent $200 par semaine) il est judicieux de mettre un peu de côté chaque semaine ($20) en vue de cette dépense éventuelle. En réservant une petite part de vos gains chaque semaine, vous pourrez éviter toute surprise financière lors de la déclaration. Une planification budgétaire de base vous aidera à être serein(e) en fin d'année, tout en profitant pleinement de votre séjour aux États-Unis.

Expériences :

  • rematch : Parle des raisons qui peuvent mener au rematch, du processus, et comment gérer la transition.
  • l’extension du séjour : Explique les démarches pour prolonger son année au pair aux États-Unis, avec des conseils d’anciens au pairs.
  • Les crédits éducatifs : explication sur les crédits éducatifs obligatoires, les options pour les obtenir et des exemples de cours populaires.

Le Rematch : Que faire si cela ne fonctionne pas avec votre famille d’accueil ?


Le rematch est un terme utilisé pour désigner le changement de famille d’accueil au cours de votre séjour en tant qu’au pair. Bien que l'expérience avec une famille d’accueil soit généralement positive, il peut arriver que la situation ne corresponde pas à vos attentes ou que des difficultés apparaissent. Heureusement, de nombreuses agences d’au pair, comme Cultural Care ou AuPairCare, offrent une solution en cas de rematch.


Pourquoi faire un rematch ?


Il existe plusieurs raisons pour lesquelles un rematch peut être nécessaire. Par exemple, vous pourriez rencontrer des problèmes de communication, des divergences dans les attentes ou un manque de compatibilité culturelle. Parfois, des difficultés personnelles peuvent aussi affecter l’adaptation. Dans de tels cas, il est important d’agir rapidement pour éviter que la situation ne devienne trop inconfortable.


Le processus de rematch


Le processus de rematch commence généralement par une discussion avec votre agence. Ils vous aideront à évaluer la situation et à déterminer si un rematch est la meilleure option. Si vous et votre famille d’accueil êtes d’accord, l’agence mettra votre profill en ligne et  les familles pourront alors voir et vous pourrez commencer à avoir d'autres entretiens. 


Pendant la période de rematch, vous continuez à vivre avec votre famille d’accueil actuelle, tout en cherchant une nouvelle famille. Parfois, en cas de rematch dû à une situation dangereuse, il est possible que vous soyez logé(e) à l'hôtel (les frais étant pris en charge par l'agence). La plupart du temps, cependant, vous serez hébergé(e) chez une LCC (Local Coordinator) disponible, qui pourra vous accueillir temporairement. Vous avez deux semaines pour trouver une nouvelle famille. Parfois les agences peuvent laisser une semaine en plus pour trouver. 

Dans certains cas, l’agence peut offrir un billet de retour dans votre pays d’origine si aucune nouvelle famille n’est trouvée dans un certain délai, bien que cela varie d’une agence à l’autre.

Je sais que le rematch peut être effrayant et que beaucoup d'au pairs préfèrent rester dans une situation inconfortable plutôt que de partir. Cependant, cela peut gâcher votre expérience, qui pourrait pourtant être incroyable ! Deux semaines, ça peut paraître court, mais de nombreuses familles sont à la recherche d'une au pair, et vous trouverez forcément la vôtre ! Sachez que vous avez droit à jusqu'à 4 rematchs, ce qui vous donne plusieurs chances de trouver la famille qui vous correspond.

Prenez votre courage à deux mains, demandez un rematch et partez à la recherche de VOTRE famille d'accueil, celle qui vous rendra heureux(se) et vous permettra de profiter pleinement de cette expérience !


Conseils pour éviter un rematch


Pour éviter un rematch, il est crucial de bien choisir votre famille avant de partir. Prenez le temps d’avoir plusieurs entretiens et de poser des questions importantes sur la routine quotidienne, les tâches, et les attentes. Une bonne communication dès le début est essentielle pour éviter les malentendus.


Si vous ressentez des difficultés une fois sur place, il est important de ne pas attendre trop longtemps avant d’en parler avec votre agence. Ils peuvent souvent intervenir rapidement pour résoudre des problèmes mineurs avant qu'ils ne deviennent des raisons de rematch.

Exemple de ce qui peut arriver :

L'extention


L'extension en tant qu'au pair est une opportunité qui permet de prolonger votre séjour aux États-Unis après votre première année. Cependant, il y a quelques règles à respecter. Tout d'abord, pendant la période d'extension, vous ne pouvez pas quitter le territoire américain, sauf si vous vous rendez au Mexique ou au Canada, ces deux pays étant des exceptions.


Attention : au cours de votre première année, vous pouvez voyager partout aux États-Unis et même à l’étranger, comme en France ou au Brésil. Cependant, dans les deux mois précédant la fin de votre année, il est déconseillé de quitter le territoire américain, car vous risquez de ne pas pouvoir y rentrer.


Concernant les frais d'extension, chez Cultural Care (CC), le coût est de 400 dollars, mais il arrive que ce montant soit pris en charge par la famille d'accueil, selon l'accord avec celle-ci. Il est donc important de discuter de ce point avec vos hôtes avant de commencer le processus d'extension.


Une des grandes différences avec la première année, c’est que, pour l'extension, vous avez plus de liberté dans le choix de l'État où vous souhaitez vivre. Vous pouvez donc sélectionner un lieu qui vous intéresse particulièrement, ce qui vous offre plus de possibilités pour adapter l'expérience à vos préférences personnelles, comme le climat, la culture, ou les activités disponibles dans cet État. Cependant vous pouvez étendre avec votre famille de votre première année. 


En outre, l'extension peut être une excellente occasion de renforcer vos liens avec la culture américaine, d'améliorer encore votre niveau d'anglais, et de découvrir une autre région des États-Unis. Vous pourrez aussi continuer à profiter des avantages du programme au pair, tout en ayant plus de liberté dans vos choix de famille et d'environnement.


Enfin, n'oubliez pas que l'extension nécessite d'être validée par votre agence, et que certaines démarches administratives sont à suivre pour garantir votre statut d'au pair pendant cette période supplémentaire. Il est donc important de bien vous préparer et de suivre toutes les étapes nécessaires pour que l'extension se passe dans les meilleures conditions. Par exemple vous devez valider vos 6 crédits de 72h, ce que je vais détailler juste en dessous. 


Crédits éducatifs 

En tant qu'au pair, l’un des aspects importants à prendre en compte pendant votre séjour aux États-Unis est l’obtention de crédits éducatifs. Ces crédits sont essentiels pour compléter votre expérience au pair et doivent être validés tout au long de votre programme. En effet, il est obligatoire de suivre 6 crédits, soit l’équivalent de 72 heures de cours, durant votre année. Ces crédits peuvent être obtenus par le biais de différentes options, telles que des cours en ligne, des week-ends classes, ou des crédits universitaires.


Comment les obtenir


  • Week-ends Classes: De nombreuses agences comme : classroomaupair ou  Au pair weekend, offrent des formations spéciales en week-end pour les au pairs. Ces sessions permettent de gagner des crédits éducatifs tout en rencontrant d’autres au pairs et en partageant des expériences. Cependant, il est important de noter que certains de ces week-ends ne permettent de valider que 3 crédits, ce qui vous oblige à trouver d'autres moyens pour compléter vos 6 crédits requis. Les week-ends classes peuvent être organisés dans plusieurs destinations populaires aux États-Unis, telles que New York City, Boston, Miami, San Francisco, le Texas, l'Alaska, Puerto Rico, Chicago, et même à Disneyland ou Hawaï. 


  • Crédits universitaires: Certaines universités et institutions académiques proposent des cours en ligne ou en personne pour les au pairs, qui comptabilisent des crédits universitaires. Ces crédits sont généralement reconnus et peuvent être utilisés pour compléter votre quota d’heures de cours. Il est donc intéressant de se renseigner sur les offres proposées par les universités locales ou des plateformes éducatives adaptées aux au pairs.


  • Crédits en ligne : De plus en plus de plateformes en ligne offrent des formations adaptées aux au pairs. Ces cours en ligne sont flexibles et permettent de suivre des modules à son propre rythme. Il existe de nombreux sites spécialisés où vous pouvez trouver des cours validant des crédits éducatifs. Parmi les plus populaires, on trouve des sites comme *Coursera*, *EdX*, et *FutureLearn*, qui proposent des cours sur divers sujets, et certains sont même accrédités par des universités.


Le financement des crédits


La bonne nouvelle, c’est que la famille d’accueil participe également au financement de ces crédits. Dans le cadre du programme au pair, la famille est tenue de payer jusqu’à 500 dollars pour couvrir une partie des frais de formation. Cela peut être utilisé pour les cours, les week-ends classes, ou les crédits universitaires. Cependant, certains programmes ou cours ne couvrent qu’une partie des crédits nécessaires, et vous devrez donc compléter le reste à vos frais.

À savoir : Trouver des crédits supplémentaires


Comme mentionné précédemment, certains week-ends classes ou cours ne valident que 3 crédits. Si vous choisissez une formation de ce type, vous devrez donc trouver une autre méthode pour compléter les 3 crédits restants. Cela peut inclure la participation à d’autres week-ends classes, la validation de crédits en ligne, ou la prise de cours dans une université. Il est donc essentiel de bien planifier vos études pour vous assurer de respecter la règle des 6 crédits/72 heures de cours pendant votre année au pair.


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Pour ma première année, j'ai suivi des cours d'anglais à l'université. Le programme totalisait 81 heures, ce qui me permettait de valider le quota requis. Cela m'a coûté 485 $ pour les cours, plus 50 $ pour les livres. Mes hosts n'ont pas voulu couvrir les 35 $ supplémentaires pour le test, donc je les ai payés de ma poche. Les cours étaient vraiment intéressants et enrichissants, j'ai eu l'opportunité de rencontrer des personnes du Brésil, d'Argentine et de Colombie, ce qui a été une expérience géniale.


Lors de ma deuxième année, j'avais vraiment envie de participer à un week-end classe en Alaska, qui coûtait 1 385 $ sans les billets d'avion. Mes hosts ont contribué à hauteur de 500 $, mais j'ai dû débourser 1 400 $ pour le reste, ainsi que pour les billets d'avion. Heureusement, je l'avais anticipé et économisé à l'avance. J'ai choisi l'une des options les plus chères, notamment avec Disneyland et Hawaï, donc si vous prévoyez d'y aller, pensez à bien économiser ! La plupart des week-ends classes sont assez chers, surtout sans compter les billets d'avion. Pour l'Alaska, par exemple, seul le petit-déjeuner était inclus, et pour le déjeuner et le dîner, tout était à mes frais.

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En résumé, les crédits éducatifs font partie des obligations à remplir en tant qu’au pair aux États-Unis. Il existe plusieurs options pour les obtenir, mais il est important de bien gérer vos cours et de vous assurer que vous avez bien complété les 6 crédits nécessaires. Pensez également à discuter avec votre famille d’accueil pour savoir comment elle peut contribuer au financement de ces cours.

Devenir au pair est une expérience unique qui offre une immersion complète dans une nouvelle culture tout en permettant d'acquérir des compétences personnelles et professionnelles précieuses. En tant qu'au pair, vous avez l'opportunité de vivre avec une famille d'accueil, de vous occuper d'enfants, de perfectionner vos compétences linguistiques et de découvrir un pays sous un angle intime. Cette aventure permet également de créer des liens solides, de gagner en indépendance et d'élargir vos horizons. Bien sûr, comme toute expérience, la vie d’au pair présente des défis, mais avec de la patience, de l’ouverture d’esprit et une bonne préparation, elle peut devenir l’une des plus belles périodes de votre vie. Si vous cherchez à vous enrichir, à vous ouvrir au monde et à vivre une aventure qui vous marquera, devenir au pair pourrait bien être la décision parfaite pour vous.

Bonus :

Comment envoyer des colis des USA vers la France ? 

De nombreux au pairs se demandent comment envoyer leurs colis et valises avant leur départ des USA vers la France, afin d'éviter de payer des frais supplémentaires à l'aéroport, comme les 100 $ en excédent de bagages, ou de se retrouver à gérer plusieurs valises seules ! Je vais vous partager quelques sites que je connais pour expédier vos valises ou colis.

Pour commencer, voici deux comparateurs utiles : Pirate Ship et Parcel Monkey. Ces sites vous permettent de comparer les prix d'envoi de colis et de valises, afin de trouver la meilleure offre pour expédier vos affaires des USA vers la France.

Voici six autres sites pour envoyer des colis des USA vers la France :

  1. ShipBob - shipbob.com
  2. USPS (United States Postal Service) - usps.com
  3. ShipStation - shipstation.com
  4. Luggage Forward - luggageforward.com
  5. DHL Express - dhl.com
  6. Send My Bag est sendmybag.com.

Ces sites offrent diverses options de transport, allant des solutions économiques aux services plus rapides.

Si vous avez d'autres questions à ce sujet, n'hésitez pas à me contacter par message sur Instagram ou par e-mail ! Je serai ravie de vous répondre.  

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