Témoignages d'Au Pairs aux États-Unis : Leur Expérience et Évolution Personnelle
J'ai demandé à tous mes amis au pairs de me faire un témoignage sur leur expérience aux États-Unis en tant qu'au pair, où chacun raconte les hauts et les bas ce que cette expérience leur a apporté et comment elle les a transformés. Voici un condensé de leurs témoignages :
"Devenir au pair à été la meilleure décision de ma vie ! J'ai énormément voyagé, rencontré plein d'amis avec qui je resterai en contact même en France, même si pour l’instant, ils sont tous français. Si on veut se faire des amis américains, c'est possible aussi, il suffit juste d'aller vers eux et de discuter.
Je n’ai pas vraiment progressé en anglais parce que dans ma famille, le père parle français, et je m’occupe d’un bébé qui, évidemment, ne parle pas encore. En plus, tous mes amis ici sont français, ce qui est un avantage et un inconvénient. L'inconvénient, c’est que je n'ai pas beaucoup pratiqué l’anglais, mais le côté positif, c'est que j’ai beaucoup grandi grâce aux voyages et aux rencontres.
J’ai eu pas mal de coups de blues, car je suis partie à un moment où ma vie en France était très stable. J’avais un bon groupe d’amis, je sortais souvent, et j’étais dans une belle phase. Le timing n’était pas idéal, mais je ne regrette pas du tout d’être partie. Je suis aussi très proche de ma famille, donc mes parents me manquent énormément. Heureusement, je peux appeler ma mère plusieurs fois par jour. Malgré tout, c’est une expérience incroyable, et le soutien des agences est vraiment rassurant : elles s’occupent bien de nous, et les nombreux meetings organisés sont parfaits pour rencontrer du monde.
Je m’occupe d’un bébé de 4 mois, et au début, j'ai ressenti une énorme pression, car j’avais peur de faire un faux pas qui pourrait être grave. Les quatre premiers mois ont donc été assez stressants pour moi, mais après, ça n’a été que du bonheur ! J'ai eu la chance d'assister à ses premières étapes : ses premiers pas, ses premiers mots, notamment quand elle a dit "papa." Elle parle d’ailleurs plus français qu’anglais ! Franchement, je ne regrette pas d'avoir eu un bébé à m'occuper. Je préfère cette expérience plutôt que d'avoir eu des enfants plus âgés, déjà attachés à leurs anciennes au pairs, car je pense que l’adaptation aurait été plus compliquée pour moi. Bien sûr, s’occuper d'un bébé est exigeant : je travaille toute la journée et j’ai peu de pauses, mais ça en vaut vraiment la peine."
-Mathilde Duplissy.

"Salut ! Moi, c’est Margaux, j’ai 24 ans et je viens de Paris. En 2024, j’ai pris la décision de partir aux États-Unis, à Seattle, pour vivre une aventure en tant que fille au pair. C’était une expérience qui m’a profondément marquée, mais qui n’a pas été sans défis.
Ma host family était un mélange de culture américaine et asiatique, ce qui m’a permis de découvrir des traditions différentes et d’apprendre à m’adapter à un nouveau mode de vie. J’ai eu une seule host kid, une petite fille de 9 à 21 mois, et au départ, ça n’a pas été facile. Elle n’avait jamais connu d’autre personne que ses parents, donc l’adaptation a été longue et compliquée. Les premiers mois ont été particulièrement difficiles, car ma host kid avait du mal à accepter ma présence, ce qui a créé une tension dans la maison.
En plus de ça, mes hôtes étaient très prudents, presque trop, ce qui m’a mise mal à l’aise. Ils ont eu du mal à me faire confiance, et j’ai souvent eu l’impression d’être surveillée de près. Ce manque de confiance a fait que ma relation avec eux a été assez tendue tout au long de l’année. Cela m’a empêchée de vivre l’expérience idéale que je m’étais imaginée.
Cela dit, cette aventure m’a permis de vivre des moments incroyables. J’ai eu l’opportunité de voyager à travers les États-Unis et de découvrir des endroits fascinants. Plus important encore, j’ai rencontré des copines exceptionnelles avec qui j’ai noué des liens solides, et j’espère garder ces amitiés pour la vie.
Même si mon expérience au pair n’a pas été parfaite, elle m’a beaucoup appris. J’ai grandi, j’ai appris à surmonter les obstacles et à m’adapter à des situations imprévues. Aujourd’hui, je ressors de cette aventure avec une vision plus enrichissante de la vie, pleine de gratitude pour les leçons tirées et les souvenirs créés."
- Margaux Boband

"C’est en 2023 que j’ai décidé de devenir au pair. A ce moment là j’étais complètement perdue dans mon avenir mais l’envie de devenir au pair a toujours été dans un coin de ma tête. Je voyais en cette expérience l’occasion de pouvoir progresser en anglais, m’ouvrir à de nouvelles cultures mais aussi voyager à plus faibles coûts que certains programmes.
Bien sûr l’expérience d’au pair n’est pas faite pour tout le monde, passer son quotidien avec des enfants, vivre chez des personnes que nous ne connaissions même pas auparavant, l’éloignement avec nos proches, le décalage horaires de minimum 6h avec la France mais aussi le choc culturel. Il est tout à fait normal d’avoir des périodes de baisse de moral durant notre année mais je pense que dans ces moments là il faut se rappeler des motivations que nous avons eu avant de nous embarquer dans cette aventure.
J’ai passé mes 7 premiers mois en Pennsylvanie où je fus dans une famille avec deux cultures différentes : américaine et hindou. Dans cette famille j’avais deux enfants, un garçon de 14 ans et de 7 ans. Au vue de l’âge du plus grand je m’occupais uniquement du plus jeune. Nous partagions beaucoup de moments ensemble néanmoins mon petit était très dépendant aux écrans ce qui fut très compliqué de trouver des activités qui lui plaisaient. En plus de cet inconvénient, mes hosts me donnait uniquement un weekend par mois, j’avais donc très peu de jours pour voyager. Malgré m’être faite un cercle d’amis, j’ai décidé de changer de famille car après plusieurs discussions avec mes hosts, ceux-ci ne voulaient pas faire de concessions qui me tenaient à cœur pour mon aventure. Néanmoins, je garde de cette première partie de mon année d’excellents moments, j’ai pu découvrir beaucoup de lieux dans cet état. J’ai aussi eu l’occasion de voyager dans différentes destinations comme l’Illinois, le Tennessee, La République Dominicaine,…
C’est donc après avoir passé 7 mois sur la côte est que j’ai rejoins ma nouvelle famille d’accueil dans l’état de Washington.
Honnêtement ma vie est complètement différente dans cette nouvelle famille, je m’occupe désormais de trois enfants âgés de 4, 6 et 9 ans. La localisation et le peu d’au pairs qui se trouvent dans la ville est aussi un très gros changement (et j’ai désormais 9h de décalage horaire avec la France contre 6h avant). Mais je ne regrette pas d’avoir pris cette décision, car même si j’ai perdu certains avantages que j’avais auparavant, il y a des points positifs.
Toutefois, j’ai décidé de ne pas renouveler mon année en tant qu’au pair, celle-ci se terminant en mars 2025 je pense avoir fait le tour des choses que je voulais voir et vivre durant cette année. Je garderais de cette année d’excellents souvenirs car celle-ci m’a apportée beaucoup de choses et m’a fait surtout découvrir une nouvelle facette de moi. C’est pour cette raison que je recommanderais toujours aux personnes hésitantes à devenir au pair de foncer. Je conseillerais tout de même de ne pas se fier à tout ce que l’on peut voir ou entendre sur les réseaux ou autour de nous, parce que chacun vit une aventure différente que ça soit avec sa famille d’accueil ou autre…donc n’oubliez pas qu’elle est unique et profitez en !"
- Julie

"Je m'appelle Coralie, j'ai 22 ans, et il y a 10 mois, j'ai réalisé un rêve que j'avais depuis longtemps : partir vivre aux États-Unis. Ce projet me tenait à cœur parce que je voulais découvrir une nouvelle culture, améliorer mon anglais, et surtout voyager. Être fille au pair me semblait la meilleure manière de combiner tout cela.
Je vis à Seattle, dans l'État de Washington, avec une famille composée de trois enfants. C'est une expérience très enrichissante, mais aussi exigeante. Il y a des journées où tout semble long : les enfants peuvent être de mauvaise humeur, fatigués, ou peu coopératifs, et cela demande beaucoup de patience et d’énergie.
Cependant, ce qui m’impressionne, c’est que ces moments difficiles finissent toujours par être éclipsés par les bons. Les éclats de rire, les jeux, et les moments complices que je partage avec eux me rappellent pourquoi je fais tout ça. Être fille au pair, c’est apprendre à jongler avec les défis, mais c’est aussi ressentir une immense fierté en voyant tout ce qu’on accomplit.
Depuis que je suis arrivée, ma vie est un tourbillon d’aventures. J'ai voyagé bien plus que ce que j'aurais imaginé, avec au moins un voyage par mois, et parfois deux ou trois. Ce qui m’a le plus marquée, c’est la diversité des États-Unis : chaque État a sa propre identité, et c’est juste incroyable à découvrir.
Cette aventure n’aurait jamais été aussi enrichissante sans les rencontres que j’ai faites. Dès mon deuxième week-end, j’ai rencontré d’autres filles au pair, et grâce aux réseaux sociaux, j’ai aussi pu nouer des liens avec encore plus de personnes vivant la même expérience. Ces rencontres ont été un vrai moteur : elles m’ont permis de voyager avec d'autres filles au pair, de découvrir des lieux inédits, et de créer des souvenirs extraordinaires.
Parmi ces rencontres, il y a Ombeline, la créatrice de ce blog, mais aussi d’autres filles avec qui j’ai partagé des road trips, des éclats de rire, et des anecdotes que je garderai toute ma vie.
Être fille au pair, c’est bien plus qu’un simple programme. C’est une expérience de vie qui vous transforme et vous ouvre des portes inimaginables. Oui, être fille au pair, c’est dur. Les journées peuvent sembler longues, et il y a des défis à relever. Mais honnêtement, tout cela est largement compensé par la richesse de l'expérience : les voyages, les rencontres, les moments de partage, et la satisfaction de se dépasser.
Je suis fière d’avoir fait ce choix et reconnaissante pour tout ce que j’ai vécu jusqu’à présent. Merci à Ombeline de me permettre de partager mon histoire ici. Et à toutes celles qui hésitent à franchir le pas : foncez. Cela vous changera, et toujours pour le mieux."
-Coralie Pilet-Occelli

"Première famille :
J’ai été accueillie dans une famille américano-canadienne vivant en plein centre-ville de Philadelphie, avec deux garçons de 4 et 6 ans. Je travaillais 20 à 25 heures par semaine, sauf une semaine à Orlando où j’ai travaillé 45 heures en quatre jours.
J’avais une excellente relation avec ma mère d’accueil, et comme toute la famille parlait français, je me suis sentie rapidement à l’aise. Avec ma mère d’accueil, nous avions des points communs, notamment sur les soins de la peau, ce qui nous a rapprochées. Au début, elle m’offrait des fleurs chaque semaine. Tous les dix jours environ, nous organisions une soirée jeux de société avec les parents d’accueil.
Les enfants étaient scolarisés dans une école bilingue (français-anglais) et suivaient ce rythme quotidien : je les emmenais à l’école le matin, puis je les récupérais à l’After School vers 17h. Nous dînions tous ensemble, et je finissais généralement ma journée entre 19h et 20h, selon les soirs. Parfois, je proposais de cuisiner pour toute la famille, et leur alimentation équilibrée m’a rassurée dès mon arrivée. J’aimais aussi préparer des cookies ou des gâteaux toutes les semaines ou tous les dix jours.
En termes d’éducation, les parents étaient assez laxistes. La mère essayait d’instaurer un peu plus de discipline, mais les enfants étaient clairement gâtés, recevant des cadeaux chaque semaine, ce qui les rendait peu reconnaissants.
À Noël, nous sommes partis à Orlando dans la famille de mon père d’accueil. C’était une belle occasion pour moi de découvrir la véritable culture américaine, même si je n’avais pas d’emploi du temps précis cette semaine-là, ce qui était un peu déstabilisant. Heureusement, mes heures ont toujours été respectées.
Mes parents sont venus me rendre visite pendant deux semaines et ont rencontré ma famille d’accueil. Ils se sont très bien entendus, au point que ma famille d’accueil les a invités en France l’été suivant. Les au revoir avec les enfants et les parents ont été particulièrement émouvants.
Deuxième famille (extension de 6 mois) :
Pour mon extension, j’ai rejoint une famille américaine originaire de Californie, avec un garçon de 8 ans et deux filles de 7 et 5 ans. Nous vivions à Mount Pleasant, près de Charleston. Je travaillais 20 à 25 heures par semaine.
Dès mon arrivée, j’ai été impressionnée par leur mode de vie luxueux : deux grosses voitures, une jeep achetée pour moi, un bateau (un vrai bonheur), et des voyages en première classe. La maison était située dans une résidence sécurisée avec trois points d’entrée et un accès à un country club comprenant deux piscines, des terrains de golf et de tennis, ainsi qu’une salle de sport.
Les enfants allaient à l’école tous les jours. Le soir, nous dînions ensemble de temps en temps, mais la famille commandait souvent à emporter, et nous mangions chacun de notre côté. Ils m’intégraient dans leurs activités (bateau, voyages, restaurants...), mais parfois je me sentais mise à l’écart des conversations.
Avec les deux aînés, la relation se passait bien, mais la petite dernière était très difficile : irrespectueuse, avec des problèmes de comportement généralisés.
Observations générales :
- L’anglais appris à l’école (britannique) est très différent de l’américain.
- L’éducation dans les familles américaines est souvent très laxiste, avec peu ou pas de sanctions. Les enfants sont souvent "rois" et obtiennent tout ce qu’ils veulent.
- J’ai voyagé avec l’agence APIA pour 650 € (100 € de réduction).
- Ma première LCC était très bien, mais celle de ma seconde famille est peu professionnelle.
- J’ai obtenu 3 crédits en ligne avec Coursera et 3 autres lors d’un week-end classe à Boston.
- J’ai eu la chance de visiter plusieurs villes et lieux : Boston, Chicago, New York, Orlando, Miami, Key West, Puerto Rico (road trip), Grand Canyon, Monument Valley, Scottsdale, et Atlantic City.
- Les pourboires et les taxes aux caisses peuvent être déstabilisants au début.
- Se faire de vraies amies au pair est parfois difficile.
- Il est crucial de négocier toutes les clauses du contrat avec la famille d’accueil et de prendre le temps avant de s’engager.
Bilan :
Être au pair a été une expérience incroyablement enrichissante, mais parfois compliquée, notamment lorsque j’avais beaucoup de temps libre et que je me sentais seule, surtout avec le décalage horaire quand il faisait nuit en France."
- Inès Along

"Pour faire un retour d'expérience, je dirais que cette dernière m'a tellement apportée, tant au niveau de ma progression en Anglais qu'en apprentissage sur moi même, je sais qu'en 8 mois d'éxperience je me suis redécouverte d'une façon que je n'aurais pas pu faire en plusieurs années vivant en France, c'est incroyable tout ce que l'on apprend sur soi durant cet échange culturel. Bien évidemment il y a énormément de bons côtés, mais il ne faut pas se leurrer il y a aussi de mauvais côtés, on en parle pas assez mais les mauvais côtés si on les laissent prendres le dessus, ils serons dévastareurs. Je pense pour ma part être tombé sur une bonne famille qui à su être à l'écoute malgré quelques désacords durant notre cohabitation, mais c'est normal, nous sommes à la base des étrangés.
J'ai pu voyager et découvrir des endroits que je n'aurais jamais pensé découvrir et honnêtement foncez, c'est un rêve de gosse qu'on ne réalisera qu'une fois dans sa vie, mais attention, un point négatif, l'argent, on ne gagne pas assez pour voyager 3 fois par mois, il faut doser.En résumé cette experience à été l'une des meilleure de ma vie, malgré le manque terrible de ma famille et de mes amis à 9000km de mon nouveau chez mois."
-Chloé Milon

"Coucou ! Moi c’est Caroline, j’ai 22ans et je suis Au Pair dans le Maryland depuis bientôt 15 mois!
Je m’occupe de deux enfants, Maddie bientôt 11ans et Ethan 8ans. Je vis également avec mes host parents, Dana et Glenn, un charmant poney et toute une ménagerie d’animaux bizarres!
L’expérience d’Au Pair n’est pas faite pour tout le monde mais pour ma part j’ai fait le meilleur choix de ma vie. Depuis que je suis ici j’ai travaillé sur moi, sur mes choix de vie, mes envies pour le futur mais aussi sur ma façon d’aborder ma vie au moment présent et d’arrêter de toujours trop anticiper.
J’ai la merveilleuse chance d’être dans une famille incroyable qui je sais restera dans ma vie bien plus longtemps que le temps de mon aventure ici.
S’occuper des enfants et les avoir tout le temps avec soi même en ne travaillant pas ça peut être pesant. Ils nous arrivent assez fréquemment de nous disputer et dans ces moments là j’ai également la chance que mes hosts parents me soutiennent à 300% dans mes décisions. Nous sommes alignés sur tous nos opinions et pouvons donc travailler en équipe à n’importe quel moment peu importe qui est sensé être responsable des enfants.
Nous apprenons également à nous adapter à une culture et à un rythme de vie qui ne sont pas les nôtres, loin de nos proches, et c’est peut être le plus compliqué. J’ai eu loupé, les 18ans de mon petit frère, des éléments de santé important de ma grand mère et la naissance de ma petite cousine…
Mais s’il y a bien une chose que j’ai apprise ici c’est que je devais vivre la vie que je m’étais imaginé, celle dont les gens parlaient en pensant qu’elle était impossible parce que trop peu de personnes réussissent. Je n’ai jamais été plus heureuse que de passer des après midi à la ferme, faire des jeux de société et essayer de comprendre les règles du baseball avant de partir à l’aventure aux 4 coins du pays dès que j’en ai l’occasion (c’est à dire quand j’ai assez de sous) avec ma meilleure amie.
Parce que oui, j’ai rencontré ma meilleure amie grâce à ce programme et je ne la remercierais jamais assez pour avoir été, et toujours être, mon pilier ici et la personne que je considère le plus comme ma famille.
Cette aventure a changé ma vie pour le meilleur et je ne m’imagine pas qu’un jour, qui approche, je devrais laisser ma place et ce pays qui m’a si bien accueilli."
-Caroline Raymond

"Salut, je m'appelle Anaïs et je suis au pair depuis maintenant 8 mois dans une famille géniale à Denver, la belle capitale de l'incroyable Colorado ! Le temps, les saisons, la localisation, le climat, les paysages, la vie, la tranquillité, et sa dynamique, j'aime sincèrement tout de lui.
J'habite avec une mère célibataire, avocate et son fils de 7 ans (qui apprend le français), dans une très belle maison près du centre-ville de Denver (quartier résidentiel typique américain) . La vie y est très confortable et j'ai la chance de découvrir de nouveaux paysages à chaque saison grâce à la diversité du Colorado.
J'apprécie vraiment ma vie d'au pair, je vis pleinement chaque instant et j'ai la chance d'avoir un emploi du temps qui me permet d'avoir pas mal de temps libre.
Ma host mom entretien une bonne relation avec son ex mari, ce qui nous permet de faire régulièrement des activités ou des voyages ensemble. On partage des bons moments et ils se partagent tous les deux la garde de leur enfant. Mon emploi du temps s'adapte donc d'une semaine à l'autre au planning du parent qui a la garde de mon host kid .
Ce que je préfère dans ma vie d'au pair, c'est de pouvoir voyager aussi facilement. Surtout grâce à celui qui est devenu mon meilleur ami ici : le fabuleux aéroport de Denver !
Mon objectif était de voyager et de découvrir de nouveaux endroits, de nouvelles personnes avec une culture et une mentalité totalement différente de ce que je connaissais.
Être au pair change notre façon de voir les choses, car au contact des enfants et de l'inconnu, on apprend beaucoup sur soi-même. Notamment à sortir de sa zone de confort et dédramatiser face à certaines situations. On doit parfois faire face à aux imprévus et à un choc des cultures mais finalement, ça nous rend bien meilleurs. Plus sage, plus responsable, moins inconscient.
Un point négatif ? Si vous tombez sur une mauvaise famille, où tout du moins, une qui ne vous correspond pas, beaucoup de points négatifs peuvent apparaître. Ce n'est pas mon cas et je remercie ma bonne étoile pour ça. Si je devais revenir sur un point essentiel de la vie d'une au pair, j'imagine que je dirai qu'il est important de se faire toujours passer en premier et de savoir s'écouter.
Quand tu es à l'étranger, loin de chez toi, dans un environnement qui te semble peu familier, tu dois être ton premier choix. Tu dois savoir ce qu'une au pair est en charge de faire, et ce dont elle n'est pas responsable. Pour éviter que ton aventure se transforme en enfer et arrêter d'accumuler les points négatifs, communique et explique ce qui devrait être ton travail et ce qui ne l'est pas.
Selon moi, une au pair doit partager une vie familiale avec sa famille d'accueil, mais elle doit surtout avoir une vie à côté et être totalement indépendante, surtout dans ses choix. Fais des rencontres, prends le risque de t'intéresser à de nouvelles choses, découvre le monde. Chaque État est un nouveau pays à découvrir.
J'aime énormément ma vie ici, mais j'ai aussi hâte de retrouver ma belle France. Donc je prends tout ce que j'ai à prendre, je profite de chaque instant avec pour objectif : repartir des souvenirs pleins la tête. Des souvenirs qui resteront gravés à tout jamais en moi."
-Anaïs

"Mon aventure d’aupair a commencé il y a tout juste un an à Atlanta. J’ai été accueillit dans une merveilleuse famille, avec 3 enfants (3 ans, 5 ans et 7 ans). Les parents ont été dès le debut très serviable, généreux et compréhensif. En tant que française, le mode de vie americain change un petit peu et il faut s adapter ( diner time vers 5h30-6h, réveils plus tot etc.). Mon expérience a été incroyable, j’ai développé une super relation avec les enfants et les parents. J avais tous mes week ends off ce qui m’a permis de voyager un peu partout sur la côte est des États Unis.
J’ai développé une super relation avec les 3 enfants. J’ai eu quelques difficultés avec celui de 5 ans qui testaient énormément mes limites en me tapant certaines fois. Mais la clé d une bonne relation aupair-hosts parents est, je pense, la communication. Les parents me soutenaient toujours car ils avaient confiance et remettaient « les pendules à l’heure » avec les enfants. Je n’ai pas vu passer mes 6 premiers mois mais au bout de 8-9 mois j’ai ressenti une baisse d énergie émotionnelle (beaucoup de mes amis proches ont finis leur année d aupair, manque de la famille..etc). J’ai alors décidé après ces 12 premiers à Atlanta d étendre dans une nouvelle famille à Denver depuis 2 semaines."
-Lucie

"Je m’appelle Fanny, j’ai 27 ans, et j’ai eu la chance de vivre l’aventure de fille au pair deux fois : une première fois en 2018 et une seconde en 2023. Pendant ces deux années, j’ai résidé dans la banlieue de Philadelphie, auprès de la même famille, qui est désormais comme une seconde famille pour moi. Je m’occupais de deux filles, Helen et Catherine, âgées de 11 et 9 ans. J’ai ainsi eu le privilège de les voir grandir et évoluer au fil du temps. Ces deux années en tant qu’au pair ont été des expériences incroyables. Elles m’ont permis de découvrir une nouvelle culture, d’améliorer mon anglais et de voyager, tout en partageant le quotidien d’une famille américaine. Sur le plan social, il est très facile de se faire des amis, grâce aux nombreux groupes dédiés à ce type d’échange. Ces amitiés sont souvent très fortes et intenses, car elles compensent l’éloignement de nos proches.
J’ai eu la chance de tomber sur une famille qui m’a tout de suite intégrée comme un membre à part entière. Je me suis toujours sentie chez moi, et j’ai même pu inviter mes amis et ma famille pendant mon séjour. Si je devais relever un point un peu plus délicat, ce serait la manière dont mes hôtes éduquaient leurs filles, qui était très différente de l’éducation que j’ai reçue. En discutant avec d’autres au pairs, j’ai constaté que ce décalage est souvent propre aux familles américaines, où l’éducation « centrée sur l’enfant » est plus courante. Cela dit, cela ne m’a jamais posé de réel problème, car les filles étaient adorables et respectueuses avec moi. Cette expérience a été, sans aucun doute, la plus enrichissante de ma vie. Mes deux séjours ont été différents, mais je les revivrais sans hésiter. Aujourd’hui, je sais que j’ai une deuxième maison de l’autre côté de l’Atlantique."
-Fanny Lossec
Moi c’est Lucie, j’ai 25 ans et ça fait maintenant un mois que je suis rentrée des Etats-Unis après un an passé en Pennsylvanie. J’ai été contactée pour vous partager mon expérience en tant qu’au pair, que ce soit dans le bon ou le moins bon… alors c’est parti !
Pendant mes études j’ai toujours eu en tête de partir à l’étranger à la fin de mon master parce que jen’avais jamais vraiment eu l’occasion de voyager et j’avais besoin d’une expérience comme celle làavant de m’embarquer dans une vie d’adulte en CDI. J’avais d’abord pensé à partir en backpack en Asie mais je n’avais clairement pas le courage de la faire seule… je me suis renseignée sur plusieurs options : les PVT, les road trip en backpack, les programmes au pair etc. Je me suis donc dirigée vers le programme au pair parce que c’est ce qu’il me correspondait le mieux en tant que novice du voyage : revenu assuré (petit mais revenu quand même), logement, nourriture, soutien d’une famille d’accueil… Cela me rassurait de ne pas être livrée à moi-même à l’étranger. J’ai commencé mes recherches sur aupairworld parce que je ne savais toujours pas où partir. Une chose était sûre, je voulais un pays anglophone. Angleterre ? trop proche. Australie ? trop loin. Canada ? trop froid. Les Etats-Unis ? allez, pourquoi pas !
Me voilà sur le site de Cultural Care à compléter mon profil, j’ai dû mettre une soirée à tout casser pour le compléter parce que j’avais qu’une hâte : voir les profils des familles. Mon profil est en ligne plutôt rapidement et je reçois ma première demande de connexion 3 jours plus tard. Je vous épargne les détails mais j’ai matché avec ma famille 2 semaines après ma mise en ligne. C’est contraire à tous les conseils qu’on avait pu me donner mais j’ai tout de suite su que c’était eux. Et pour cette fois j’ai bien fait de faire confiance à mon instinct !
Ma famille d’accueil :
Ma famille se compose donc de jumeaux de 7 ans à mon arrivée, Caitlin et Jack et de leurs deux parents Mary et Travis. Ils sont situés à West Chester à 45 minutes de Philadelphie. Ils ont deux chiens, des doodles, Freddy et Roscoe. Ma mère d’accueil est en 100% télétravail et est chercheuse dans le pharmaceutique et mon père d’accueil est directeur logistique.
Je vivais dans un quartier pavillonnaire typique américain et j’ai adoré ma localisation. C’était beaucoup plus rural que là où je vis en France mais j’était plutôt proche de l’aéroport et surtout j’étais à 2h de New York et 2h de Washington, pour des petits week-ends c’était parfait !
Mon quotidien :
Je travaillais environ 38 heures par semaine. Je travaillais le matin de 7h à 9h30, je gérais toute la routine du matin et les déposais à l’école qui était à 5 minutes à pied. J’avais la journée de libre jusqu’à 15h, j’en profitais pour faire des siestes (beaucoup de siestes), aller au sport, voir des copines, faire du shopping… Je récupérais les enfants de l’école à 15h30 et ensuite on s’organisait avec les parents pour les emmener à leurs différentes activités. Ensuite, je m’occupais de toute la routine du soir : repas, bains, devoirs, couché… et je finissais mes journées aux alentours de 20h45.
Et une fois par semaine je travaillais de 7h à 17h pour m’occuper du linge et des chambres des enfants pendant qu’ils étaient à l’école.
Au début, le bedtime a été très compliqué à gérer parce que les enfants ne s’entendent pas, ils ontdu mal à rester ensemble sans se chamailler donc ça partait vite en vrille, mais je dirais qu’au bout de 6 semaines on avait trouvé un bon petit rythme et c’est à partir de ce moment-là que j’ai vraiment commencé à apprécier d’être leur au pair. Les parents avaient beau être super gentils, vous passez le plus clair de ton temps avec les enfants donc s’ils ont décidé de vous faire la misère ça peut vite devenir un enfer. D’ailleurs, je me souviens qu’au début j’étais vraiment en mode « Bac +5 pour me faire victimiser par des enfants de 7 ans ??? GROSSE FLEMME » mais avec le temps j’ai appris à les connaitre et à les aimer et c’est devenu mes meilleurs amis. J’ai tellement rigolé avec eux, ils ont égaillé mon année. C’est vraiment les enfants les plus drôles que j’ai rencontré.
Les voyages :
Concrètement, moi j’étais partie dans l’optique de voyager avec un grand V. J’avais fait une liste de destinations avant de partir, qui a évolué au fil du temps, et surtout j’avais un objectif clair : au moins un voyage par mois. Pour vous donner une petite idée de ce j’ai fait voici la liste de mes voyages :
- New York (5 fois)
- Washington (3 fois)
- Miami (en week-end class)
- Nashville
- Nouvelle-Orléans
- Chicago
- Boston
- Houston (avec ma host family pour Pâques)
- Road trip en Utah, Arizona et Nevada dans les parcs nationaux et Las Vegas (sur une
semaine)
- Los Angeles et San Francisco (sur une semaine aussi)
- Yellowstone en solo trip
- Road trip en Californie de San Siego à San Francisco (Travel month)
- Hawaï : Maui, Kauai et Oahu (Travel Month)
Autant vous dire que je n’ai pas chômé et tout cela a été possible uniquement grâce à l’argent que j’avais de côté en France et les extras que ma famille pouvait me donner. J’étais payée au minimum légal soit 195,75$ par semaine mais ma famille était très généreuse et sur l’année j’ai dû avoir au moins 1500$ d’extras.
Le retour en France :
Passons maintenant à la partie beaucoup moins fun : le retour en France. J’avais décidé de ne pas étendre mon année d’au pair car j’avais peur d’aller trop loin dans l’expérience et de presque m’en dégouter. J’avais atteint mes objectifs de voyages et de progression en anglais donc j’ai décidé de rentrer en France au bout d’un an.
Cela fait maintenant un mois que je suis rentrée et ce n’est pas la joie, les adieux avec ma famille ont été déchirants. J’ai rarement été aussi triste de ma vie et encore aujourd’hui j’ai des phases de down où ma vie aux US me manque. J’avais trouvé un CDI pour mon retour que j’ai arrêté au bout de 4 jours car je n’étais pas du tout bien dans ma tête. Je n’avais même pas revu ma grand-mère que j’étais déjà dans un nouveau travail en pensant que ça me ferait passer à autre chose plus vite…
Le plus difficile à gérer pour moi a été de réaliser que rien n’avait changé. Pendant un an j’ai énormément changé et il a fallu se réadapter à un environnement qui, lui, était resté le même. Alors oui c’est sympa de revoir tout le monde mais à la seconde où j’ai atterri en France, j’avais qu’une envie, c’était de repartir. J’ai comme l’impression que tout ce que j’ai construit aux Etats-Unis est resté là-bas… que personne ne comprend vraiment ce que j’ai vécu. J’ai conscience que je ne peux pas fuir la France éternellement et que je dois trouver un travail dans lequel je me sens bien pour
réapprécier ma vie en France mais cette période de transition est très compliquée à gérer car je ne m’attendais pas à être confrontée à un tel manque des enfants.
J’ai, heureusement, encore beaucoup de contact avec ma famille d’accueil que je compte évidemment revoir dès que j’y verrai plus clair.
Une chose est sûre cette année a été l’expérience la plus bouleversante de toute ma vie et je la recommanderai à 1000% à quiconque voulant se lancer dans l’aventure au pair. Si je pouvais donner quelques conseils aux futures au pairs : prenez le temps de lister vos critères, fixez vous des objectifs, sachez pourquoi vous partez, n’ayez pas trop d’attente (ça pourra vous éviter des déceptions), ne vous prenez pas la tête, profitez de chaque moment parce qu’un an ça passe très vite.
Merci beaucoup de m’avoir lu, et si vous avez des questions ou si, comme moi, vous déprimez de votre retour en France n’hésitez pas à me contacter sur insta : luciepch1 ! Des bisous.

"Je ne peux pas dire quoi que ce soit sur mon ancienne famille et actuelle, ils souhaitent rester dans l’anonymat.
Je peux te décrire mon expérience personnelle et professionnelle sur ma première aventure ainsi que la continuité en cette année.
Cette aventure est surprenante. C’était l’un de mes rêves de venir apprendre la culture américaine et l’anglais.
En faisant un bilan aujourd’hui, je peux qualifier les changements en plus d’1 an monumentaux et inimaginables. Personnellement, je suis stupéfaite. L’humilité et la reconnaissance sont des mots que j’ai acquis. Le dépassement de soi que ce soit physiquement ou mentale est un travail quotidien intense. Il m’a permis de mieux me connaître, me développer et d’avoir confiance en moi. J’aime la richesse de cette aventure, c’est pour cela que j’ai continué une seconde année. Je n’aime pas la routine alors j’ai choisi une deuxième famille. Un autre mode de vie tout aussi intéressant à vivre. Je souhaitais perfectionner mon anglais. Je ne ferai pas de mon métier cette aventure. Je vois cette aventure comme un palier à ma future voie professionnelle.
Avec les deux familles, la communication a été la clé pour chaque situation. Apprendre une autre culture m’a permis de comprendre que tout le monde à une perception et une interprétation différente de chaque situation. Le partage culturel m’a enrichit l’esprit de nouvelles émotions et de souvenirs uniques. L’adaptation, l’acceptation, le non-jugement de l’autre sont des compétences essentielles que j’ai apprises.
Professionnellement j’ai pu découvrir mon identité ce qui est le plus impactant. J’ai pu découvrir une autre vision du monde du travail.
Je qualifierai cette aventure étonnante en rebondissements. Je ne m’attendais pas à réaliser autant de changements. Certaines rencontres, évènements peuvent être des messages dissimulés. Chaque destination complète mon enrichissement.
Je recommande de réaliser cette aventure à tous. L’ouverture de mon esprit est le plus beau cadeau que j’ai gagné. Tant que vous ne vivez pas l’expérience, il est impossible de la ressentir. Passer à l’action en sortant de ma zone de confort et faire des erreurs m’a permis d’évoluer. La sincérité réside dans nos actions. Enfin, si je devais qualifier l’aventure en un dernier mot, ce serait : AVENTURE "
(Ps : n’oubliez jamais d’écouter votre instinct ;))
-Isabelle
Témoignage des au pairs